Milord

ALLEZ, VENEZ MILORD VOUS ASSEOIR À MATABLE… Après avoir tout entendu sur le Milord, je me suis décidé à y diner avec quelques amis chers, trois enfants et ma charmante épouse. Je rappelle pour les martiens que le Milord remplace avantageusement une franchise à choucroute sur la place Imbach à Angers. Nous étions allés déjeuner accidentellement dans cette franchise à l’époque où elle se trouvait à République. Bon, ce n’était pas mal mais totalement sans surprise avec un service déplorable, mais nous étions peut-être mal tombé. Au Milord, nous avons eu le plaisir d’être accueilli chaleureusement et placé de manière idéale, même si j’étais un peu coincé par la chaise confortable de la dame (sûrement charmante par ailleurs) derrière moi, mais le fait d’être un petit peu volumineux ( 1 quintal de « muscles » pour 1.80 m) arrange rarement ce type de situation. Nous étions sept adultes et trois enfants, ce qui nécessite toujours une gymnastique délicate pour que tout le monde soit servi en même temps avec des plats chauds. Quelques explications s’imposent. Après quelques travaux de rénovation, le restaurant a réouvert il y a quelques mois avec un tout nouveau chef issu de grandes cuisines de palaces parisiens. Un parisien ! Bon, ce n’est pas que nous soyons chauvin par chez nous mais quand même. Après avoir échangé avec lui (j’y reviendrai), les faits sont les suivants : ses parents (des parisiens aussi) se sont installés en Anjou pour leur retraite car ils ont été charmé par la région (ce qui prouve leur bon goût) et lui et sa compagne ont découvert la douceur angevine et décidé de s’y installer avec leurs enfants, dont le dernier est donc angevin. Bon comme ça, ça va… D’ici une vingtaine d’année on l’intègrera peut-être. Le Milord est une brasserie à la déco simple mais de bon goût (loin du rococo ostentatoire de la brasserie du Théâtre), le personnel de salle est en livrée « brasserie », très accueillant avec un maître d’hôtel d’une rare serviabilité. Nous avons pris l’apéro, j’ai longtemps hésité entre un gin et pure malt japonais (un gin japonais !) mais comme toute la table était cocktail, j’ai fini par pencher pour une Margarita que j’ai demandé frozen ce que le maître d’hôtel a tout de suite accepté de me faire (ne faites pas ça dans une brasserie parisienne : ça ne marche pas). Oui, la téquila est mexicaine. Quelques-uns de la tablée ont commandé un « Milord », un cocktail avec une base de Cointreau (bin oui !) avec une petite feuille de menthe fraiche. Et on m’a passé la carte des vins. On frise l’encyclopédie. Une bonne partie de la carte est composée de vins de la région, mais on y trouve toute la France et même des vins du monde. J’ai fini par m’y perdre et j’ai demandé au sommelier de choisir pour nous en fonction de notre commande. Nous avons commencé par Un Savennières vert et parfumé à souhait et avons continué par un Bourgogne à la robe claire mais d’une puissance boisée tout à fait délicieuse. Et dans l’assiette. J’ai choisi de commencer par un saumon saumuré (sel + sucre + écorce d’oranges) accompagné d’une sauce au yaourt au wasabi, le saumon était fondant et délicieux, la sauce parfaitement dosée (d’ailleurs je n’ai pas pleuré !). Ma délicieuse compagne avait choisi le foie gras de la maison servi avec un chutney de prune délicieux. Le foie gras était merveilleusement goûtu avec une pointe de noisette. Avec une famille du Sud-Ouest, il est vrai qu’on est un peu pénible avec le foie gras. Nous l’avons donc trouvé légèrement trop cuit mais nous avons tendance à l’aimer beaucoup trop cru pour le commun des mortels. Les plats nous ont été servis par une brigade de trois « garçons de salle » (il y avait une jeune femme !), ce qui nous a permis d’être servi en même temps et avoir nos plats chauds. J’avais fait dans le classique, un onglet sauce poivre avec un gratin dauphinois. L’onglet était servi généreusement, une belle viande servie bleue comme je l’avais commandé, la sauce poivre était parfaite et le gratin dauphinois... On rigole mais c’est à des « détails » de ce genre que l’on sait que nous sommes tombés dans une bonne maison, parce que le gratin Dauphinois c’est facilement une serpillière de pommes de terre trop cuites. Là, il était parfait. Mieux, je pense que c’est un des meilleurs que j’ai pu déguster en restaurant. Ma charmante avait choisi le sandre que je n’avais pas pris car pas de la région (oui, je sais). Il était parfaitement cuit lui aussi. Ma voisine d’en face avait choisi un confit de porc, purée. La pièce était savoureuse, et la purée délicieuse (avec quelques chips gaufrées maison) et c’était beaucoup moins gras que le maître d’hôtel nous l’avait expliqué. Au dessert le quasi ensemble de la tablée (en dehors des enfants qui se sont réfugiés dans les coupes glacées) a fait son choix sur le fondant au chocolat, glace au caramel beurre salée. Une réussite totale, l glace maison est un pur délice et le fondant au chocolat est réalisé avec un excellent chocolat et est cuit à point. Je vous ai dit que nous avions choisi le menu à 29.50€ ? Il y en a de moins chers dont un servi le midi en semaine. Ainsi qu’une très belle carte avec une pièce de bœuf maturée qui me tente au plus haut point. Pour les nostalgiques, quatre choucroutes. Le chou arrive cru d’Alsace et est cuisiné par le chef qui a remplacé le sempiternel saindoux par de la graisse de… Canard ou oie, ce qui le rend la chose plus digeste et plus moelleuse. Comme de bien entendu dans les brasseries de cette qualité, on y trouve un très bel écailler avec une carte tout à fait satisfaisante. Le chef est venu très aimablement à notre table s’enquérir de notre bien-être, et nous l’avons chaudement félicité. Vous me connaissez, je n’ai pas résisté à lui faire part de mon étonnement concernant les critiques manifestement réalisées par des trolls sur la possibilité de surgelés. Ce qui m’a permis de visiter les cuisines : pas de traces de congélateurs, micro-ondes ou autres. Il devait friser les 23h et pourtant la brigade s’activait au nettoyage, les pianos étaient rutilants ainsi que tout le matériel. Une adresse sûre sur Angers où emmener invités de choix et famille donc.

Le cadre est sympa. Brasserie sur plusieurs étages avec une belle devanture. J'étais déjà venu lors de l'un de mes passages sur Angers et c'est aussi bon d'y manger. Les oeufs mimosa ont un peu trop de mayonnaise mais pour tout le reste c'est un sans faute. L'onglet de boeuf était bien cuit, tendre et le gratin dauphinois avec la sauce aux trois pauvres excellent. Idem pour les gambas flambées au pastis. Quant au dessert (tarte à tatin avec une crème fouettée a la vanille) rien a dire. Un délice. Le service est super. Les serveurs sont rapides, efficaces, donnent de bons conseils en cas de doute et sont au petit soins avec leurs clients.

Très bon service et plats succulents. Rapport qualité prix très correct. Le tartare avec ses 3 déclinaisons est excellent.

Nous y avons mangé un midi en semaine et nous en sommes très content ! Service rapide et chaleureux, plat consistant et de qualité : nous reviendrons ! Merci à toute l’équipe ! (En photo : la salade végétarienne, tartare de bœuf et la tarte au citron meringuée)

Endroit très agréable, décoration soignée et une ambiance extrêmement plaisante. Recommande fortement ce restaurant pour la qualité de ses produits et la diversité des recettes. De plus, une carte des vins diversifiée qui permet un accord subtile de l’entrée au dessert.

Merci encore pour ce bon moment ! les plats étaient piles comme on le souhaitait, l'attente est digne de celle d'un bon restaurant et équivalente pour chacun des groupes présents (couple / famille). Les serveurs ont été d'une amabilité et d'un accueil très pro, ça fait plaisir et c'est ce qui m'a poussé à écrire ce commentaire !